J'ai peur que ton parfum sur mon pull ne s'envole
Peur d'avoir mal aux os et au cuir et au corps
Dans quelques pâles secondes,tu me mets â mort
Pour quelques râles immondes,tu me mets à mort
J'ai peur que notre plage en hiver ne s'endorme
Avec l'été en tête,redis-moi si j'ai tort
En douce tu vas t'tirer,tu vas faire la morte
En grippe carabinée,et tu vas prendre le nord
J'ai peur que tout l'espace que tu laisses entre nous
Peu à peu ne m'avale et ne fasse un grand trou
Dans quelques molles secondes,tu me mets à mort
Pour une faute oblongue,tu me mets à mort
J'ai peur d'avoir flingue nos rêves d'éternité
D'un coup d'un seul,sonné,ô mon ange,désolé
Je t'envoie dans le décor,mon amour,mon trésor
Et comme un picador,toi,tu me mets à mort
Toi tu vis,tu vas et tu viens
Tu vis,tu vas,tu viens
Tu sèmes l'amour à qui le veut bien
Mais souviens-toi d'avril,le carrousel,la joie et les gens pour tèmoins
Rappelle-toi le vent te soufflait des mots flous
Soulevant ta jupe un peu trop courte à mon goût
Toi tu vis,tu vas et tu viens
Tu vis,tu vas et tu viens
Tu sèmes l'amour à qui le veut bien
J'ai peur de prendre ce train,qui fonce dans un ravin
Avant que tu partes en vrille pour une pacotille
Penchée trop près du bord,toi tu me mets à mort
Un dernier corps-à-corps et tu me mets à mort
J'ai peur de me foutre en l'air,mon bel ange,je me perds
Si tu pars,c'est le monde que tu fous à l'envers
Pour cette connerie monstre,tu me mets à mort
Moi…Je t'assure que,sur la conscience,je te mets ma mort!
Toi tu vis,tu vas et tu viens
Tu vis,tu vas et tu viens
Tu sèmes,l'amour à qui le veut bien
Y a des matins très loins,tous les cris des enfants
Qui jouent à salir leurs petites mains dans les sables mouvants
Écoute…Écoute…La musique que tu veux bien
Entends…Entends…Me laisse pas,pardonne-moi