Je cherchais dans le marc de café, dans les bars,
Je cherchais dans les rues quand arrivait le soir,
Je marchais vers un but que je trouvais souvent,
J'y croyais un instant, puis retrouvai la vue.
Je cherchais le matin à côté, dans mon lit,
Entre les oreillers, quand arrivait la nuit,
L'enfer semblait moins dur en priant tous les dieux
D'être ma couverture, à défaut d'être deux...
Puis il y a eu...
Toute cette eau, ce bol d'air et ce vent qu'il nous faut,
Nos deux peaux, cette terre qu'on cherchait,
Et comme une évidence, un coin d'herbe et un arbre...
Tous ces gestes, ce bain d'or, tout ce temps qu'il nous reste,
À creuser tes mystères j'ai trouvé et comme une évidence,
Un coin d'herbe et un arbre et un sens
Je me demande souvent comment est-il possible,
Dans ce monde effrayant où « posséder » domine,
Comment peut-on donner autant que l'on se donne?
C'est ce que je cherchais mais c'est ce qui m'étonne!
Aujourd'hui comme hier, on écrit dans nos mains,
Enroulés dans l'hiver à chercher le matin,
Épuisés de s'aimer en riant tous les deux,
Remerciant un été, encore un dans nos yeux!
Car il y a...
Toute cette eau, ce bol d'air et ce vent qu'il nous faut,
Nos deux peaux, cette terre qu'on cherchait,
Et comme une évidence, un coin d'herbe et un arbre...
Tous ces gestes, ce bain d'or, tout ce temps qu'il nous reste,
À creuser tes mystères j'ai trouvé et comme une évidence,
Un coin d'herbe et un arbre et un sens
Je cherchais dans le marc de café, dans les bars,
En priant tous les dieux...
À creuser nos mystères enfin on s'est trouvés, comme une évidence.